Un dimanche de fête Même si l'Asie était bien présente au départ des cinq finales d'aujourd'hui, c'est néanmoins l'Europe qui s'apprêtait à se tailler la part du lion dès ce matin. Deux finales pour l'Italie et pour la Suisse, trois pour l'Espagne: il fallait toutefois parvenir, pour ces trois pays, à gravir la dernière marche. C'est Jesus Escacho qui y parvenait le premier: en disposant de Diego Rizzi à l'issue d'une partie parfaitement ma?trisée, le jeune Espagnol démontrait qu'il était déjà l'un des meilleurs joueurs du monde. Dans la finale du double mixte, l'Espagne déchantait ensuite: face à des Tha?landais souverains, Reyes et Cardenas ne parvenaient pas à rivaliser, et Sriboonpeng et Fueangsanit coiffaient, après 2019, une deuxième couronne mondiale. C'était ensuite au tour de la Suisse d'exulter: Sylviane Metairon, appuyée par son coach Didier Choupay, dominait la Norvégienne Ranu Homniam à l'issue d'une partie solide. Mais derrière ces portes qui s'étaient ouvertes avec les défections de la France, on attendait surtout les Italiens.
Rizzi et Cocciolo ne décevaient pas, et disposaient de Molinas père et fils grace à une prestation de tout premier plan. Voir les deux maestros transalpins chanter à pleine voix l'hymne italien sur la plus haute marche du podium restera, à coup s?r, comme l'une des images fortes de ces Mondiaux. Il restait encore une finale, et l'Espagne n'avait pas dit son dernier mot. Son affrontement avec la Malaisie, en finale des doublettes féminines, laissait espérer un deuxième titre pour les Ibériques. Face à des joueuses malaisiennes talentueuses mais un peu dépassées par l'événement, les Espagnoles Blasquez et Rayes faisaient preuve de réalisme et, malgré un peu de difficulté à concrétiser en fin de partie, devenaient elles aussi championnes du monde. L'Espagne, revenue sur le toit du monde, pouvait pavoiser. Le Danemark aussi, qui a su parfaitement organiser ces Mondiaux et, cerise sur le gateau, glisser son équipe mixte en demi-finale, pour le plus grand plaisir de son public et de son coach Michel Loy.