La viande d'ane alimente elle les restaurants du nord de la Chine. Une fois que les trafiquants se sont servis sur la bête, ils n'en reste plus que la carcasse, abandonnée sur place. Hors-la-loi en Afrique du Sud, ce commerce international se chiffre en millions de dollars, selon les experts. Attelage d'anes à Mogosani, une petite bourgade de la province sud-africaine du Nord-Ouest, le 9 février 2017 ? MUJAHID SAFODIEN, AFP/Archives L'ane, un animal indispensable Principale consommatrice, la Chine a vu sa population d'anes chuter: de 11 millions de têtes dans les années 1990 à 6 millions en 2013, selon les statistiques chinoises. Alors les amateurs d'"ejiao" se sont tournés vers l'Afrique pour satisfaire une demande qui, elle, n'a pas fléchi. Ce commerce inquiète au plus haut point la communauté pauvre et largement sans emploi de Mogosani. Car ici, l'ane est indispensable, c'est lui qui tire les charrettes dans lesquelles sont chargés les déchets, le sable ou le bois destinés à être vendus.
LES MALADIES DE L'?NES Les maladies des équidés. Les principales maladies de l'ane La grippe. Est une maladie très contagieuse qui fait rapidement des ravages et la vaccination est obligatoire en particulier pour tout animal appelé à se déplacer (voyage en van) ou à rencontrer ses congénères (équidés) lors d'une manifestation (foire, fête, concours…). Le tétanos. Cette maladie est mortelle si elle n'est pas soignée dès les premiers sympt?mes (raideurs aux maxillaires, à l'encolure, à la queue, légère fièvre). La rage. La zone géographique où elle sévit (en gros, au nord-est de la Loire) a tendance à régresser. La vaccination est obligatoire pour toute traversée ou séjour dans ces régions. La fourbure. Est la maladie qui touche en plus grand nombre les anes de nos régions et nous en sommes responsables car c'est nous qui faisons vivre nos anes dans des pat?rages qui ne leur conviennent pas, où l'herbe est trop grasse; ils sont suralimentés. La fourbure est une affection grave qui ressemble à la crise de goutte chez l'homme et elle se localise le plus souvent dans le pied de l'ane qui se met à boiter et l'on imagine sa souffrance, lui qui doit rester debout.
Si l'on peut, il faut pratiquer la rotation lente des patures avec deux passages sur une même parcelle à quatre mois d'intervalle, cela permet une décontamination naturelle de la prairie. Il faut utiliser les prairies temporaires après les coupes de foin. La prophylaxie passe aussi par la mise en quarantaine de tout animal introduit, mesure importante en particulier pour analyser par coprologie l'éventuelle présence de souches résistantes. Enfin la prophylaxie va consister à désinfecter les boxes, les aires de pansage avec un jet haute pression et haute température pour détruire les oeufs. Même précaution pour le matériel de pansage (surtout pour les parasites externes). Je veux citer également des possibilités de prophylaxie par utilisation des plantes. En ce qui concerne les huiles essentielles je suis plus réservé car elles peuvent être irritantes et ne pas être utilisées à l'état pur. Il peut y avoir de bonnes utilisations mais attention aux charlatans. Après avoir pris en considération tous ces éléments ce sera d'une manière raisonnée que la décision de traiter sera prise.